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Didier Raoult : l'inquiétude du professeur concernant les séquelles du coronavirus pour les patients guéris

Dans un entretien exclusif accordé à Apolline de Malherbe pour BFMTV jeudi 30 avril, l'infectiologue controversé pour sa défense du traitement à la chloroquine est revenu sur les conséquences du Covid-19 et les potentielles séquelles pour les victimes du virus.

En pleine crise sanitaire, Didier Raoult a répondu aux questions d'Apolline de Malherbe pour BFMTV jeudi 30 avril 2020. L'occasion pour l'infectiologue d'évoquer plusieurs sujets tels que le traitement à la chloroquine, le vaccin contre le Covid-19 et les séquelles du virus. "On connaît beaucoup plus de choses qu'il y a quelques semaines. Je ne suis pas devin. J'aime accumuler les données", a-t-il assuré avant d'anticiper les critiques : "Les polémiques ? Je m'en fiche. La chloroquine donne des résultats cliniques satisfaisants et donc on recommande, c'était très simple". Interrogé sur la question de l'immunisation après une infection au Covid-19, Didier Raoult considère de son côté que "jusqu'à preuve du contraire, on est débarrassé si l'on a eu le coronavirus". Le professeur de microbiologie français craint toutefois des séquelles, y compris chez ceux qui n'ont pas eu de symptômes. "La question des séquelles, en particulier la fibrose pulmonaire, est une autre paire de manche", a-t-il déclaré. Et d'ajouter : "On va mettre en place un plan pour étudier les séquelles, on a déjà fait des scanners à beaucoup de gens. On voit des lésions chez ceux qui n'avaient pas de symptômes et on ne sait pas comment ça va évoluer."

Didier Raoult évoque la forte mortalité en Europe

Au cours de son entretien, Didier Raoult est aussi revenu sur les chiffres de mortalité en Europe et aux Etats-Unis, qui sont les plus touchés par l'épidémie. "C'est la première fois que dans les pays les plus riches, il y a la plus forte mortalité. On est les seuls à ne pas avoir traité. Les autres ont détecté, traité. Tous ceux qui on traité ont une mortalité inférieure à la nôtre", a-t-il martelé. Concernant les mensonges soupçonnés des autorités chinoises, il n'y croit pas vraiment, "tout le monde ment, je ne sais pas si les Chinois mentent plus que les Français", a-t-il précisé avant d'évoquer la possible deuxième vague auquel il est plutôt septique. "Le SARS s'est arrêté en juillet 2003, il n'y en a plus jamais eu. Des infections respiratoires dans lesquelles il y a des secondes vagues, il n'y en a pas. Je ne vois pas pourquoi il y en aurait pour celle-là". Et de conclure par cette comparaison : "Les gens font un fantasme sur la grippe espagnole, c'est le grand guignol qui sert à faire peur aux gens." Voilà qui est dit !