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Bientôt des oeufs "sexés" dans les magasins grâce à la Poulehouse de Coussac-Bonneval

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Les premiers œufs "sexés" arrivent en magasin en France ! Il s'agit d'oeufs issus d'une production rendue possible grâce à une start-up allemande et à l'entreprise française Poulehouse, connue notamment pour avoir implanté une maison de retraite pour poules pondeuses en Haute-Vienne.

Poules élevées en liberté (image d'illustration)
Poules élevées en liberté (image d'illustration) © Maxppp - Jean-Luc Flémal

Les premiers œufs "sexés" arrivent en magasin en France ! Il s'agit d'oeufs issus d'une production rendue possible grâce à une start-up allemande et à l'entreprise française Poulehouse, connue notamment pour avoir implanté, début 2018, une maison de retraite pour poules pondeuses à Coussac-Bonneval, en Haute-Vienne. 

Ces "oeufs sexés" sont issus d'une production qui permet d'éviter l'abattage massif de poussins mâles, ce qui est une petite révolution, comme l'explique le magazine Sciences & Vie dans un article de son numéro de septembre. Il faut en effet savoir que les poussins mâles sont souvent tués dès leur naissance car, du point de vue industriel, ils grandiraient trop lentement pour donner des poulets. 

Une nouvelle technique pour déterminer le sexe du poussin

L'idée est donc de déterminer le plus tôt possible le sexe du futur poussin. "L'oeuf est percé très légèrement au laser pour récupérer une partie de liquide qui comporte des informations hormonales, qui sont analysées" explique à France Bleu Limousin Fabien Sauleman, le Président de Poulehouse. "De cette façon là, on est capable dès le 9ème jour et bientôt dès le 6ème jour du développement de l'oeuf, de savoir si ce sera un mâle ou une femelle" poursuit-il, assurant qu'on "parle là d'un début d'embryon, et en aucun d'un animal conscient et sensible". 

Selon Fabien Sauleman, cette technique permet donc d'éviter l'abattage massif de poussins mâles, "environ 50 millions chaque année", car il est "quand même très cruel de faire venir à la vie des animaux pour les tuer aussitôt", précise-t-il.

A LIRE AUSSI : Bientôt une maison de retraite pour les poules en Haute-Vienne

L'entreprise Poulehouse est notamment connue depuis plusieurs mois, pour avoir implanté à Coussac-Bonneval en Haute-Vienne, une "maison de retraite pour poules pondeuses". 

L'idée était alors de laisser pondre les poules, à leur rythme, au-delà de leur pic de productivité qui se situe environ à 18 mois, alors que jusque là elles partaient à l'abattoir après cette période. La ferme de Coussac "approche les 5000 poules" assure Fabien Sauleman, indiquant que la société a depuis lancé "une dizaine de fermes" identiques.

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